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La Gabelle, impôt sur le sel existant depuis le Moyen-Age
, était différemment
perçue selon les régions de France . Le Béarn, où se déroulent les "
mariages de sel" décrits sur
cette page , était autrefois exempté de Gabelle . Des lettres patentes du 19 octobre 1523 accordent un statut particulier à la commune de Salies de Béarn :
" En 1523,
Henry II Roi de Navarre , souverain de Bearn, accorda aux habitants
de Salies l'exemption de la gabelle , Il faut dire que Salies de Béarn est riche en sources thermales à
l'eau beaucoup plus salée que l'eau de mer .
" Afin d’organiser et de préserver la Source, le puisage de l’eau
salée est codifié en 1587. Notons qu'en 1840, l'état français met fin à ce privilège par une uniformité fiscale sur tout le territoire. |
Merci à Marie-Claire Lassauzet qui m'a éclairée sur le sujet !
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Ainsi, puisque seuls les héritiers conservaient ce droit
d'exploitation, il arrivait que l'on pratique des mariages arrangés
!
A Salies de Béarn
(Pyrénées-Atlantiques) , l'année 1813, prise au hasard dans le
registre des mariages , contient 81 unions. Si la majorité a lieu
entre jeunes gens , nous relevons quand même 14 mariages "suspects"
dont la différence d'âge entre les époux dépasse 40 ans ! Voici les âges relevés :
(lui-elle) Le record étant détenu pour cette
année 1813 par Si les jeunes époux partaient pour la plupart à l'armée et rentraient veufs au pays quelques années plus tard, les plus jeunes filles devaient quant elles prendre soin de leurs vieux maris !
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